Hermance-passerelle

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La Mairie et les services de l'Etat

Historique 5 : Du 1.7.14  au 30.4.15

Il faut relever ici qu’il était jusqu’au début de l’été 2014, simplement impossible d’obtenir une collaboration sérieuse des Autorités communales. Mais tranquillement le dossier a été enfin pris en considération par les trois Administratrices désignées à titre provisoire, et ce depuis les résolutions *Castro* de juin 2014.

 Dès le 4 juillet

Lesdites résolutions sont expédiées par la Mairie, selon la loi de la hiérarchie, à François Longchamp, Président du Conseil d’Etat, (Voir lettre) charge à lui de les adresser à son tour à

  • Antonio Hodgers en charge du Département de l’Aménagement du Logement de l’Energie (DALE)
  • Luc Barthassat en charge du Département de l’Environnement, des Transports et de l’Agriculture (DETA)

Le 26 août

C’est l’Office des autorisations de construire, une section du DALE, en la personne de François Villars, Chef de région, qui répond aux Administratrices. Des recherches sont en cours pour y voir plus clair. La démarche de ce service prouve que le Conseil d’Etat a rempli sa mission de transmission.

Le 20 octobre

Ce même Monsieur Villars expédie un long courrier très détaillé, mais comportant des erreurs – entre autres mettant en cause la Secrétaire de la Mairie qui n’avait pas du tout participé aux décisions, les PV de chantier le prouvant. (Voir lettre)

Le 2 novembre

Les Hermançois votent. Karine Bruchez-Gilberto devient le nouveau Maire.

Le 20 novembre

Les Autorités communales répondent et manifestent leur étonnement vis-à-vis des conclusions erronées du service précité.

Entre temps elles ont rencontré le Conseiller d’Etat Hodgers venu à Hermance pour y traiter de divers sujets et lui ont fait part de leur déconvenue.

Elles en avisent M. Villars. (Voir lettre).

 Le 20 novembre toujours

Un courrier quitte Hermance, parfaitement explicite, à l’attention du Conseiller d’Etat Hodgers. (Voir lettre)
Il est extrêmement regrettable de constater qu’il semble être envisagé de demander à Pierre Tréand de végétaliser à ses frais le talus qui soutient la passerelle : C’est une utopie totale étant donné le comportement de Pierre Tréand dans cette affaire !

Le 13 janvier 2015

Le chef de région François Villars prend la décision d’écrire directement à Alexandre Wisard pour lui demander une végétalisation de la zone des Glerrets. (voir lettre)

 Le 16 janvier

Une nouvelle fois le Conseiller d’Etat écrit à la Commune. Il met le Conseil municipal en accusation d’avoir accepté la passerelle dans son préavis favorable du 20 août 2009 …

Il oublie juste que la passerelle construite en 2011 ne ressemble en rien à celle qui était prévue en 2009 …

Mais il admet enfin, puisque toute idée de modification de structure est abandonnée, que la végétalisation doit être améliorée. (voir lettre)

Le 19 février

Après sa 24ème réunion et en vue du prochain rendez-vous prévu, le Groupe de la passerelle adresse les courriers suivants :

  • A Alexandre Wisard pour qu’il prenne connaissance du site et qu’il puisse donner suite à la demande de plantations du Conseiller Hodgers, en fonction des résolutions officielles communales de juin 2014 (voir lettre)

  • Au Maire d’Hermance pour qu’il nous indique quand il compte organiser le rendez-vous plantations avec Alexandre Wisard (voir lettre)

Le 2 mars

Le Maire d’Hermance adresse un courrier circonstancié (Voir lettre) au Conseiller d’Etat Barthassat.

Le 17 mars

Le Maire d’Hermance  surpris et fâché contre les services d’Alexandre Wisard – qui n’a jamais donné suite à ses divers appels téléphoniques avec la ligne de la Mairie  – utilise une autre ligne et surprend ainsi Marianne Gfeller-Quitian qui donne quelques indications intéressantes

  • Alexandre Wisard ne veut pas prendre position  sur cette histoire ….

  • Le service de la renaturation a déjà été obligé de replanter sur le territoire  … français !(ce qui ne cache toujours pas la passerelle, vue du territoire suisse … !)

Le 30 mars

Le nouveau Maire ayant continué à beaucoup œuvrer en prenant sans arrêt contact avec les services d’Alexandre Wisard, ce dernier finit par confier le dossier à Marianne Gfeller- Quitian sa collaboratrice, qui accepte d’organiser un rendez-vous  sur les talus des Glerrets !

Y participent

  • Karine Bruchez Gilberto le nouveau Maire
  • Michel Dunand et Hélène Honegger représentant le Groupe de la passerelle
  • Marianne Gfeller-Quitian, représentante du Directeur du Service de renaturation des cours d’eau, sous la coupe de Luc Barthassat Conseiller d’Etat, ces deux derniers ne se manifestant toujours pas directement malheureusement
  • Cédric Maréchal, Directeur de l’Entreprise SITEL, paysagiste commis par l’Etat

 L’entretien dure presque deux heures et aboutit aux conclusions suivantes :

  • l’Etat va planter selon les désirs détaillés exprimés dans la résolution du Conseil municipal de juin 2014
  • Un devis sera établi par le SITEL et rapidement expédié auprès de Marianne Gfeller-Quitian qui le soumettra à Alexandre Wisard, pour approbation

Vers le 15 avril

L’accord est donné. Le devis est accepté. Les plantations auront lieu à partir du lundi 27 avril.

Les 7 et 8 mai

Le Sitel plante après bien des jours de violentes pluies.

Une très jolie haie fournie qui ne demande qu’à pousser en hauteur et en épaisseur est installée harmonieusement de chaque côté du portillon de la passerelle, et sur une bonne longueur.

Une fois le travail terminé il est facile de constater que le Chemin des Glerrets a repris une certaine allure, que la passerelle est partiellement cachée des regards et que tous les Hermançois qui avaient vue sur la laideur mise en place, vont la voir disparaître petit à petit.

Voici en principe la fin de l’épopée !

Les Hermançois attendaient depuis quatre ans que l’Etat de Genève termine son chantier de renaturation de la rivière, malheureusement assorti de ce pont, qui lui dénature le lieu !

Nous laissons le soin à tous ceux qui parcourent nos lignes Internet, et ils sont très nombreux, de tirer les conclusions qui leur paraîtront les meilleures, relativement à cette histoire lamentable, qui n’aurait jamais dû exister.

Mais pour qu’ils se fassent une opinion en toute connaissance de cause, ils doivent savoir qu’il a fallu

  • tenir 25 séances de travail dans le cadre du *Groupe de la Passerelle*
  • composer autant de procès verbaux
  • aller écouter 35 séances de Conseil municipal pour y entendre à l'occasion traiter du chapitre en question
  • remplir une douzaine de classeurs fédéraux de courriers envoyés et parfois reçus, de mails tous azimuts, de plans envisagés et non construits, de plans construits mais non prévus, de lois consultées
  • rechercher des photos d’autrefois et en faire de parlantes actuelles
  • avoir une patience et une ténacité hors normes, frisant l’obstination
  • rechercher des vérités et les formuler, en luttant contre la faiblesse des uns, l’absence des autres, et contre les diverses et nombreuses mauvaises volontés

 Nous terminons pour l'instant en remerciant spécialement

  • Christian Castro, Conseiller municipal, qui a patiemment mis sur pied puis fait voter les résolutions communales que l’Etat a su que tôt ou tard il devrait exécuter

  • Notre nouveau Maire, Karine Bruchez Gilberto laquelle, dès sa prise de fonction d’Administratrice provisoire de la Commune, puis comme Maire ensuite, a saisi le problème rapidement, méthodiquement donc efficacement 

 Nous devons encore indiquer

  • que durant trois ans toutes les plantations mises en place seront entretenues, arrosées et surveillées de près, par le SITEL, mandaté par l’Etat de Genève. Cela s'appliquera aux années complètes 2015, 2016, 2017

  • que les cantonniers de la Commune ont reçu toutes instructions de précautions à prendre pour préserver les abords des haies afin de ne pas blesser (par exemple avec les machines à fil) les arbustes actuellement en très bonne santé

Enfin il est à souhaiter

que tous les promeneurs, visiteurs et autres passants, aient le respect de cet ensemble paysager, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors, pour certains !

C’est le pourquoi de la pose de la barrière piquets et fil de fer qui restera en  place, l’ensemble étant caché dans les années à venir par la pousse de nouvelles branches entremêlées.