Hermance-passerelle

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Le temps passe

Historique 6 : De mai 2015 à septembre 2019

Notre Groupe, en septembre 2015, a malheureusement vu disparaître un ami, Jaques Naëf, qui fut un membre aimable, efficace et dévoué à la cause que nous défendions tous ensemble.

Et quatre saisons ont défilé. Nous voici le ..
.

29 juillet 2016


Il y a aujourd’hui 5 ans qu’a été posée « l’œuvre majeure » du Département de l’Environnement, des Transports et de l’Agriculture (DETA).

Voilà donc 5 ans que nous avons à supporter cette passerelle sans commune mesure de taille et de style avec un village aussi beau et aussi célèbre du Canton de Genève.

Mais les choses sont devenues plus faciles aux yeux, en particulier des Hermançois, mais aussi de ceux des touristes et visiteurs divers des villages voisins. Car la végétation se développe avantageusement.

Elle a déjà grandi, épaissi, et avec encore deux ou trois ans de patience, bientôt « la traversée d’autoroute » sera complètement cachée dans la verdure.

La population apprécie le nouvel aspect de ce quartier qui avait été « industrialisé » et qui, grâce aux plantations diverses entremêlées, obtenues à grand-peine, redevient champêtre.

Nous nous permettons une remarque : le DETA n’a pas terminé son travail !

Il n’est pas faux, puisque c’est la vérité, d’écrire qu’aucune signalisation, simple et efficace, n’a jamais été pensée et posée par les services officiels.

Contrairement à ce que certains peuvent imaginer, ce pont est très fréquenté … malgré le fait qu’il soit une propriété privée, le propriétaire lui, au contraire, ne venant semble t'il jamais.

Fréquenté par qui ? Nul ne le sait, sauf ceux qui l’empruntent régulièrement.

Où vont-ils ? Que vont-ils faire dans cette grande campagne vide ?
Quelle raison les pousse à traverser, dans un sens comme dans l’autre ?

Les portails (normalement fermés à clef), sont enjambés allègrement et souvent, mettant ceux qui pratiquent la passerelle en toute infraction, et par rapport aux douanes et par rapport au propriétaire.

Et dire que le DETA a refusé de les chapeauter de piques pointues dérangeantes que notre Groupe de travail avait demandées.

Le portail sur territoire français est cassé depuis longtemps, donc librement béant. Il a été forcé volontairement par des gens que cela énervait de devoir le franchir … !

Le portail sur territoire suisse – où l’on peut se faire repérer plus facilement lors de dégradations – résiste malgré les assauts de tous ceux qui passent et qui, sans savoir, imaginent qu’il est ouvert à tout le monde, en secouant violemment la poignée, laquelle un jour va finir par céder et leur rester dans les mains.

Des tentatives artisanales, mais soignées, de pose de panneaux plastifiés ont freiné bien des élans … mais ont aussi été la proie de gens que cela dérange … dans leurs principes à eux … et qui les ont arrachés deux fois en les déchirant avec colère vu l’état dans lequel ils les ont abandonnés sur les talus, évidemment courageusement de nuit … !

Il était écrit, à titre indicatif

1/ Sur les deux portails
    Porte fer
mée à clef

    (juste accroché, pour éviter de s’acharner sur les poignées)

2/ Au sol en bois de la passerelle
    Passerelle privée – Franchissement défendu –
    Passage strictement interdit – Frontière entre la Suisse et la France
    (Assorti de sens interdit en rouge)

Il est donc à souhaiter que la Mairie se substitue au DETA – qui tergiversera encore longtemps – et fasse poser, solidement vissées, des plaquettes officielles, signées des Autorités compétentes.

GENDARMERIE NATIONALE - ZONE INTERDITE

24 novembre 2016

Cette banderole est posée sur le portail côté Suisse.
San
s doute une surveillance policière spéciale s’exerce t’elle aux abords de ce pont privé ?

Durant la dernière semaine de décembre

Le panneau est subrepticement arraché
!

Juin 2017

Un nouvel hiver a passé, puis un printemps et bientôt ce sera juillet, sixième année de la présence de l’objet de nos préoccupations.

La neige est parfois tombée, et de nombreuses traces de pas sur le cheminement-bois de la passerelle prouvaient, sans avoir besoin d’être particulièrement observateur, qu’elle était régulièrement empruntée.

Et soudain lors d’une nuit de mars peut-être, quelqu’un ( ?) a décidé de démanteler  le portail côté Suisse qui s’est trouvé en permanence ouvert à deux battants, dégondé, flottant, penne forcé, le portail côté France étant lui depuis longtemps considéré comme inexistant.

Certains  villageois qui passaient aux Glerrets le refermaient tant bien que mal, des ligatures-ficelle, des ligatures-fil de fer, posées à la hâte par les uns ou les autres, étant régulièrement arrachées.

Certains faisaient verbalement une sorte de pression sur ceux qui tentaient de traverser « C’est interdit là » disaient-ils pour décourager.

Les promeneurs récalcitrants, ceux  se moquant des directives ou ceux qui ne connaissant pas le côté privé des lieux, allaient donc à l’aise visiter les bois … ce qui représente probablement divers dangers pour le village dont le feu par cigarette jetée par exemple, et certainement une utilisation abusive du passage, sans aucun contrôle avec par contre la responsabilité du propriétaire  fortement engagée.

De toute façon deux manières de faire sont régulièrement pratiquées :

. Les gens jeunes enjambent sans difficulté aucune et s’il le faut les portails beaucoup trop bas, les gens plus âgés s’entraidant pour y arriver.

 . Qu’ils soient adolescents, adultes ou séniors, les intrus n’ont pratiquement aucun respect de la végétation qui cache les affreux barreaux et se vautrent dessus en la brisant pour regarder passer l’eau de la rivière … 

Très récemment, le fameux penne en position ouverte dans le vide, légèrement tordu parce que malmené, a été remis en place et la serrure enfin refermée.

Pour l’instant pas de casse nouvelle ! Mais combien de temps durera cette situation revenue à la normale ?

Pendant la même période, la Mairie sollicitée, désirant n’avoir aucun problème avec le propriétaire n’a pas voulu interférer sur ce lieu privé et ne voulait  de plus pas prendre à sa charge, la confection et la pose des divers panneaux d’interdiction qui sanctionneraient pourtant les devoirs de chacun.

L’Etat, c’est-à-dire les services d’Alexandre Wisard, qui sans explications n’avaient rien entrepris depuis plus de  cinq ans, ont finalement annoncé durant l’automne 2016, aux Autorités communales surprises, la mise en place des panneaux et ce dans un avenir très proche. Six mois après ils ne sont toujours pas posés !

La seule consolation des habitants est de voir la végétation qui pousse et qui cache heureusement de plus en plus, ce qui a, il y a six ans, fait l’objet de leur vive colère.

Un fait nouveau

M. Tréand et Consorts ont mis leur maison  en vente.

Il est désormais facile de lire sur Internet, de manière tout à fait officielle

« La propriété est vendue avec une deuxième parcelle située juste en face, de l’autre côté de la rivière, sur France. Une passerelle privée permet d’y accéder aisément ».

Notre Groupe fera donc connaissance, si vente il y a, d’un nouveau propriétaire avec lequel il sera peut-être plus facile de discuter pour envisager une circulation réellement privée et bien signalisée côté France et côté Suisse, personne à laquelle également il sera facile d’exposer la présence de la végétation grimpante et de la longue haie, obtenues après bien des années d’interminables palabres.

Le 15 Juin : Surprise !

A été posé subrepticement UN panneau et non pas DES panneaux, ceux que le Groupe de la passerelle et les villageois attendent depuis des années :
Privatisation du pont et marquage territorial de la douane entre 2 Nations.

Faute de panneaux témoins officiels, il est difficile de faire comprendre aux promeneurs « égarés » qu’ils sont en infraction totale.

Les demandes du groupe demeurent
car il est nécessaire pour Hermance
- que
Le pont ne soit fréquenté que par ceux qui sont sensés le posséder 
- que la végétation continue de grandir sur les garde-corps pour masquer l’ouvrage

Un peu en retrait, au long du mur de la rivière, l’objet mis en place,  est certes informatif, voire distrayant pour les promeneurs, et offre une esthétique qui ne correspond en rien, encore une fois, à un bourg médiéval !

Voilà donc les Hermançois, après la pose de la passerelle disproportionnée, encore mis devant le fait accompli et aux prises avec un affichage qui a comme raison d’être, de vanter les mérites de ceux qui ont œuvré.

Il est d’ailleurs intéressant d’observer que l’artiste qui a planché pour le créer, a choisi de reproduire une passerelle stylisée moins envahissante que celle en place. Il est probable que le réalisateur de la « fresque »  lui-même choqué par la construction existante, a préféré valoriser les choses par un  dessin  ne reproduisant pas la réalité malheureusement existante !

Nous devrons donc nous en contenter, faute de mieux.

Mais nous le redisons encore une fois : si la renaturation de la rivière a été très bien pensée, techniquement bien réalisée, permettant au village d’être épargné en cas de grandes crues, le goût de ceux qui s’emparent du côté décoratif des choses est loin d’être apprécié, car Ils font fi de l’aspect campagnard du quartier.

Heureusement la passerelle s’oxyde, ses bois ont noirci, la végétation s’engage (lentement) sur les barreaux.

En ce qui concerne le nouveau décorum posé hier, le temps fera son œuvre, le bois se ternira, les couleurs s’estomperont et à la longue personne ne lui prêtera plus beaucoup d’attention.

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Les lecteurs du site, au vu des deux  photos comparatives ci-après, comprendront aisément la déception des villageois et la pétition qu’ils avaient signée avec véhémence, dès l’été 2011.

La Mairie aurait tout de même pu être consultée et aurait ainsi pu donner les références de teinte et de graphisme qui ont été choisies par le Conseil Municipal, une fois pour toutes.

Légèreté style XIXème

Beauté du XXIème

Juin 2018

Depuis quelques mois la passerelle a changé de propriétaires, lesquels, selon leurs dires, l’ont acquise avec la Maison Tréand actuellement en travaux.

S’ils ont acheté le pont c’est pour se rendre en France sur la parcelle de La Carnaferie mentionnée en début de site, également propriété Tréand, qu’ils convoitaient et convoitent toujours.

Pour l’instant et à notre connaissance, l’affaire n’est pas encore signée chez un notaire français. Diverses formalités sont en cours. Des réponses sont attendues depuis des mois.

Nous avons rencontré ces futurs Hermançois et ils ont, au cours de l’entretien, reçu les références du site. Ils ont très bien compris ce que nous leur avons expliqué et ont affiché une grande bonne volonté pour le futur.

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La haie cache-passerelle a bien poussé et doit continuer à grandir et épaissir pour être suffisamment touffue afin de masquer complètement l’édifice !

Quelques informations doivent être communiquées ici.

Un rendez-vous de passation de pouvoirs entre le SITEL – commis par l’Etat durant 3 ans – années d’entretien complet qui viennent de prendre fin, et la Commune d’Hermance qui en a désormais la charge, a eu lieu le 26 avril.

 Etaient présents :
. Cédric Maréchal du SITEL
. Mathieu Dardel technicien et son adjoint lequel a reçu toutes les consignes voulues
. Un membre du Groupe de la passerelle

Il a été demandé par ledit Groupe :

. que rien ne soit coupé, ni en hauteur, ni en épaisseur
. que la protection piquets/fil de fer, demeure à jamais pour empêcher ceux qui ne respectent rien  de traverser les arbustes …
. que la haie soit arrosée copieusement en cas de grosses chaleurs
. que les pieds de la haie soient nettoyés de tous les déchets négligemment et clandestinement  déposés par les gens de passage au village (bouteilles vides, vieux chiffons, canettes et autres objets)

La Commune a pris note :

. du fait qu’elle est désormais complètement en charge de l’entretien de la végétation sur le talus y compris la petite parcelle privée d’accès à la passerelle
. qu’elle doit veiller à l’arrosage – non automatisé - en cas d’été très chaud et sec (au même titre que toutes les autres plantations publiques d’Hermance)
. qu’elle doit régulièrement pourvoir à l’enlèvement des déchets hélas décrits
. qu’elle doit désormais laisser en place, au pied des arbustes, les feuilles mortes, l’herbe, etc … ce qui à la longue fera une sorte d’humus comme dans les forêts et ainsi auto nourrira les plantes.
. que les cantonniers ont l’interdiction de tondre avec leur machine à fil, trop près des troncs, ce qui les blesserait et ferait mourir les tiges attaquées
. que pour l’instant, tant que les travaux des nouveaux propriétaires ne leur permettent pas encore d’habiter la Commune, les cantonniers guideront les tiges de lierre et de houblon sur les rambardes de passerelle pour continuer à en cacher le métal.

Il a aussi été indiqué aux deux représentants de la Commune

. que la haie et le muret du parking ne doivent plus servir de toilettes publiques...
. que les déchets ne doivent absolument plus être abandonnés à cet endroit et de manière  clandestine …

. qu’il faut faire signifier ces deux points  – par Mme Le Maire – aux divers Présidents des clubs de sport qui fréquentent le village !

La dernière information reçue de Mme Le Maire, elle-même, tenue au courant des résultats du rendez-vous relatif à l’entretien paysager, est qu’elle a aussitôt rencontré le Président de tous les clubs de plongée qui va transmettre les exigences logiques et légitimes décrites ci-dessus, à ses nombreux adhérents, en leur faisant miroiter les conséquences de leur manque de civilité.

Fin novembre 2018

Le temps est venu de faire le bilan du long été - de juin à début octobre – particulièrement chaud, caniculaire souvent, qui a assoiffé la nature.

La haie campagnarde qui cache la passerelle a souffert bien entendu.
Cela n’aurait pas dû être le cas puisque toutes dispositions avaient été prises avec le chef des services techniques de la Commune et avec son adjoint, qui avaient fait la promesse
 . de laisser grandir les arbustes.  Ils ont grandi heureusement, mais par leur seule volonté …  et doivent continuer.
 . de les débarrasser des branches mortes
 . et surtout d’arroser à fond, au moins une ou deux fois pendant juillet et   août la totalité de la verdure que le village a mis tant de temps à obtenir pour  redonner de l’allure aux Glerrets.

L’arrosage n’a jamais été fait !!

Pourtant les cantonniers n’ont pas été avares d’eau puisque les haies de la salle communale – qui vont probablement sauter au moment des grands travaux de rénovation … - ont été plusieurs fois inondées (y compris la rue !) et la seule pelouse au fond du parking près de l’école a subi le même traitement et bizarrement pas les autres !

Donc la haie a été totalement délaissée.

Les vieux buis
plantés par l’Etat il y a six ans ont été attaqués par la pyrale qui les a fait mourir. Ils sont là … qui attendent que les cantonniers les arrachent. La promesse de les faire disparaître avait aussi été faite. Il n’en a rien été.
Le houblon qui est joli un mois par an …  quand il fleurit en grappes, est fort laid durant les onze autres. Il pousse sans arrêt lui, sans eau, sans soin, envoyant ses longues tiges rugueuses, rêches, très vite rouillées, dans tous les sens, sur tous les arbustes en s’entortillant et en étouffant tout. Il mériterait d’être arraché car c’est une plante qui n’apporte absolument rien mais crée le désordre.
La clématite sauvage qui n’a aucune qualité est encore plus laide que le houblon … Elle mériterait aussi d’être arrachée.
Le lierre enfin, a un feuillage persistant qui couvre très bien les barreaux. Il est élégant, bien vert, mais jusqu’alors mal guidé. Surtout le houblon et la clématite l’empêchent  de respirer et il peine à avancer vers la France.

S’il était libéré de ces deux grimpants totalement inutiles, il trouverait beaucoup mieux sa place.

Il faut rappeler aussi que la terre côté portail suisse n’est que du mauvais remblai de travaux, que la terre côté français est de bien meilleure qualité et que la verdure s’y plaît davantage. Il faut bien le dire aussi, ce qui intéresse notre village c’est que la végétation qui part des Glerrets soit en bon état et qu’elle puisse faire son chemin correctement.


Les nouveaux propriétaires de la passerelle qui viennent de s’installer il y a à peine un mois dans leur maison très joliment rénovée prendront en mains la végétation passerelle mais la Commune devra elle assurer l’entretien de toute la haie sur la rue.

Ils s’empareront également sans doute de la signalisation par des panneaux signifiant le côté privé de la chose et le principe d’une douane fictive mais qui est méconnue de tous les promeneurs … ce qui ne dérange en rien ceux qui jusqu’alors ont saccagé les portails sans scrupule, pour passer à tout prix.


Le Comité de dix personnes, puis de sept, qui a vu disparaître ensuite son ami efficace et volontaire, Jaques Naëf, a continué à  donner de son temps et de ses forces pour que ne soit plus visible, la longue construction de ce pont qui n’aurait jamais dû exister sous cette forme industrielle.

C’est maintenant Michèle Piuz qui vient de s’éteindre, emportant avec elle sa culture, son humour, sa douceur mais aussi son désir de fermeté absolue de protéger le village qu’elle aimait énormément.
Il convient donc de lui rendre hommage avec émotion !

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Historique 7 Dès Octobre 2019

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